Textes et poèmes du répertoire qui résonnent avec les événements ou les humeurs du moment.
En 1876, Jean Richepin publie « La chanson des gueux » un recueil de poèmes qui lui vaudra d’être emprisonné un mois pour outrage aux bonnes mœurs.
En 1881 il publiera une seconde version remaniée. Le poème Oiseaux de passage est extrait de cet ouvrage.
La chanson des gueux
La chanson des gueux1 est un recueil de poèmes publié par Jean Richepin en 1876. Cette première édition subira la censure, le livre sera saisi et son auteur condamné à un mois de prison.
En 1881, Jean Richepin publie une seconde version remaniée qui prend en compte la censure. Il supprime des poèmes, en modifie certains et en ajoute d’autres.
Oiseaux de passage est sans doute le plus connu des poèmes de ce recueil.
Interprétations modernes
En 1969, Georges Brassens2 mettra en musique ce poème dans une version réduite (10 strophes sur 27). La chanson sera reprise par d’autres chanteurs contemporains, notamment Maxime le Forestier3 et Renaud4.
Dans les oiseaux de passages Jean Richepin oppose la vie tranquille des bourgeois (la volaille)
Ô vie heureuse des bourgeois ! Qu’avril bourgeonne
Jean Richepin – Oiseaux de passage
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne,
Ça lui suffit : il sait que l’amour n’a qu’un temps.
À la vie intense des gueux (les sauvages)
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.
Jean Richepin – Oiseaux de passage
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
L’air qu’ils boivent ferait éclater vos poumons.
Et vous serez vous volaille ou sauvage ?
Découvrez par vous même
- Jean Richepin La chanson des gueux Gallica BNF ↩︎
- Georges Brassens Les oiseaux de passage ↩︎
- Maxime le Forestier Les oiseaux de passage ↩︎
- Renaud Les oiseaux de passage ↩︎
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