Quand l’autoritarisme se pare des vertus de la démocratie !

Chroniques Pont-Péannaises le podcast

Ni reconnue, ni respectée, à Pont-Péan, la démocratie n’est pas une garantie de liberté.
Le mode de gouvernance de la municipalité serait classée comme autoritaire sur l’indice démocratique.
Bien au contraire, la démocratie naît de l’altérité et meurt de la pulsion autoritaire.

Autocratie, première étape

Le texte de 30 mots proposé pour se conformer à la décision autocratique du maire et représenter les possibles, à savoir très peu, voire mission impossible pour développer un argumentaire constructif.

Si on appliquait l’indice démocratique « The-economist », la municipalité de Pont-Péan serait classée comme autoritaire. En jeu, libertés fondamentales de l’opposition, d’expression politique et pression sur la presse. https://capsentis.tv/podcasts/le-podcast-des-chroniques-pont-peannaises/

Autocratie, deuxième étape

Léquipe municipale se permet de supprimer le dernier mot constitué du lien renvoyant sur mon blog, décision arbitraire pour empêcher toute expression contradictoire et développer un argumentaire

Si on appliquait l’indice démocratique « The-economist », la municipalité de Pont-Péan serait classée comme autoritaire. En jeu, libertés fondamentales de l’opposition, d’expression politique et pression sur la presse.

Autocratie, troisième étape

L’argumentaire court proposé le 30 juillet 2023 est non retenu

Si l’on en croit M. le Maire de Pont-Péan – information exposée en conseil municipal puis affirmée par l’intermédiaire de la DGS et du délégué à la communication – , après avoir eu un refus en conseil dans un premier temps, je n’aurais le droit désormais qu’à 30 mots dans le magazine municipal pour exprimer mon point de vue en tant que non-inscrit, sur les actions de la municipalité actuelle dans laquelle, la liste du maire m’a rejetée de façon arbitraire et sans fondement ou plus précisément pour avoir exprimé tout simplement un point de vue qui avait pour but de défendre et protéger les intérêts de notre commune !
Je me suis donc pliée à l’exercice pour illustrer ce que représente 30 mots (voir texte ci-dessus cité en italique).

Incroyable, me direz-vous,
ce n’est pas possible de s’exprimer avec si peu !
J’en conviens. Que pouvons-nous en conclure ?

Et bien, la liste du maire veut se débarrasser de la démocratie, des contrepoids face au pouvoir autoritaire, en les empêchant de faire part aux citoyens des avis différents du leur, pour que l’on acclame son unicité et ses projets délirants qui apporteront quelques surprises fiscales dans les prochaines années, et pour longtemps, qui mettent de côté, par orgueil, les projets importants aux yeux des habitants  

Monsieur le Maire répond généralement, « nous sommes en démocratie représentative », donc le peuple est souverain, mais ne gouverne pas !

Plus cette unicité est réclamée, plus le caractère autoritaire du pouvoir risque de se légitimer, de pratiquer un degré de violence dont se sont déjà étonnés les citoyens lors de séances de conseil municipal. Non seulement, désormais dans les conseils municipaux, l’avis majoritaire exigé va jusqu’à inhiber ou sanctionner l’individu qui oserait être en désaccord avec la consigne collective ou celles du souverain et de quelques mandarins autoritaires. Voter comme moi, sinon, vous serez exclu.e !

Alors, dans ce cadre, quel crédit accorder au simulacre de démocratie participative qui prétend impliquer les Pont-Péannais alors que les nombreux empêchements ont été légion déjà pour les représentant.e.s élu.e.s ?

Au final qui donc est dans le ridicule ?

Article 11
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789

Affaire à suivre…

Texte Évelyne Ollivier-Lorphelin, conseillère municipale groupe non inscrit
pour le magazine municipal N° 165.
Deadline de remise de texte fin juillet.
Envoyé par wetransfer au Service communication Pont-Péan et Anthony Bossard
le 30 juillet 2023.

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